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Samtosha YOGA

reflexions

Une posture comme une graine

29 Août 2014 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

Patience-fleur.jpg

La posture est accompagnée par le souffle de la même manière que l'on arrose la graine d'une fleur pour la faire germer et grandir. Cela demande de la patience, de la régularité, mais également de la douceur.

Dès lors que c'est notre mental qui décide de nous faire aller plus loin dans la posture, faisant alors précipiter ou couper notre souffle, dès lors que nous cherchons un résultat "rapide et efficace" (comme nous avons été conditionné à le faire depuis tout petit), c'est comme si nous tirions sur une fleur pour la faire pousser.

Elle finit par casser.

Marie-Eve

Pour compléter ces quelques mots, lire chez Yogamrita, un très bel article ainsi que les commentaires. 

Mais aussi: "Stressé mais yogi quand même"

 

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Enseignements de l'Inde

22 Août 2014 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions, #Sagesse

Les quatre principes de la spiritualité:

Le premier principe:

“Quiconque vous rencontrez est la bonne personne”

Ceci signifie que personne n'arrive dans notre vie par hasard. Toute personne près de nous, toute personne avec qui nous entrons en contact, est là pour nous enseigner quelque chose ou pour nous aider à améliorer une situation présente.

Le second principe :
“Peu importe ce qui est arrivé, c’est la seule chose qui pouvait arriver.”

Rien, absolument rien de ce que nous avons expérimenté n'aurait pu être autre chose, même le moindre détail. Il n'y a pas de '' Si seulement j'avais agi différemment...ça aurait été différent''. Non. Ce qui s'est passé est la seule chose qui aurait pu et a dû prendre place dans notre vie pour apprendre la leçon et avancer. Chacune des circonstances de notre vie est absolument parfaite, même si cela défie notre compréhension et notre égo.

Le troisième principe :

"Chaque moment est le bon moment.”

Toute chose commence exactement au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. Quand nous sommes prêts pour quelque chose de nouveau dans notre vie, c'est là, prêt à débuter.

Quatrième et dernier principe :

“Ce qui est terminé, est terminé''
C'est simple. Lorsque quelque chose se termine dans notre vie,
cela aide notre évolution. C'est pourquoi, enrichis par l'expérience,
il vaut mieux lâcher prise et avancer.

Je crois que ce n'est pas par hasard que vous lisez ceci.

Si ces mots touchent une corde sensible, C'est que vous rencontrez les exigences et comprenez que même un flocon de neige ne tombe accidentellement au mauvais endroit !
 

 

Soyez bon pour vous-mêmes.
Aimez de tout votre être.

Soyez toujours heureux

Source

Enseignements de l'Inde
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Le yoga, l’apprentissage de l’autonomie

25 Juillet 2014 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

autonomie-yoga.jpg

Le temps, notre meilleure excuse, notre pire ennemi

« J’aimerais bien pratiquer chez moi, mais je n’ai pas le temps » ; « Il n’y a pas assez d’heures dans une journée pour rajouter encore du yoga » ; « Je suis déjà si occupée, comment pourrais-je mettre une heure de côté chaque jour ? » ; « J’ai trop à faire… »

Avouons-le, le manque de temps est souvent notre meilleure excuse pour ne pas pratiquer. Même si cette semaine-là, nous avons trouvé le temps de regarder la télé, aller faire des emplettes, bouquiner un roman policier ou « chatter » sur Facebook, nous n’avons pas pu mettre un moment de côté pour pratiquer. Pas pu ou pas vraiment essayé ?

Je vais vous avouer quelque chose : lorsque j’ai commencé le yoga, jamais je n’aurais imaginé qu’un jour, je me lèverai à 4h ou 5h du matin pour faire 2h à 3h de pratique sans même voir le temps passer ! Pourtant, c’est ce qui m’arrive aujourd’hui. Du coup, lorsque je n’ai qu’une heure devant moi, je me dis que je n’ai pas le temps de faire ma pratique ! Et pourtant, combien d’entre vous aimeraient avoir ces 60 minutes devant eux pour faire un peu de yoga ? C’est en pensant à toutes celles et tous ceux qui ont des emplois du temps vraiment serrés que je me suis mise à faire meilleur usage de mon temps. Après tout, en 60 minutes ou même en 20 minutes, on peut en faire des choses…

Ce dont il faut bien se souvenir, c’est qu’on se sentira toujours mieux dans son quotidien si on a pris le temps de s’occuper de soi : 10 minutes de méditation ou 20 minutes de yoga seront toujours un énorme avantage. Les gens qui n’ont pas de pratique ne savent pas ce qu’ils perdent, mais ceux qui dédient une partie de leur temps au yoga savent très bien ce qu’ils y gagnent : plus de clarté, un meilleur équilibre émotionnel, un corps plus sain… Alors, ne serait-ce pas le temps de se débarrasser de l’illusion du temps ?

L’illusion du temps

Trop souvent, on attend le dernier moment pour se tourner vers l’intérieur : une fatigue qui devient chronique, une dépression nerveuse ou l’annonce par le médecin d’une maladie plus grave. Alors soudain, on trouve le temps. On prend des congés, on s’arrête de courir, on s’écoute plus (+). Et si une remise en question est menée honnêtement, on change son mode de vie, on ne peut plus continuer comme avant. C’est bien, mais pourquoi attendre ? Les dégâts causés pourraient être irréversibles, la maladie pourrait s’avérer fatale. De plus, notre état crée des soucis dans le cœur de ceux que l’on aime et dont on voulait prendre soin. On est pris dans un cercle vicieux. Nous sacrifions notre santé et notre bien-être pour nous occuper de nos parents malades ou de nos enfants encore dépendants. Si bien qu’un jour, nous devenons nous-même un fardeau pour notre conjoint(e) ou nos enfants. Ceci est un schéma social bien ancré dans notre façon d’être occidentale qu’il nous faut maintenant casser !

Il faut arrêter de croire que « lorsque les enfants seront grands », « lorsque les parents âgés seront décédés », « lorsque l’âme sœur sera rétablie », nous pourrons enfin faire ces stages de yoga, ces retraites de méditation dont nous rêvons. Il y aura toujours trop à faire et jamais assez de temps. Le temps est une illusion et seul le moment présent compte. Ce n’est pas demain qu’on fera du yoga, c’est aujourd’hui !

La véritable autonomie

L’apprentissage de l’autonomie se fait en plusieurs étapes, entre autres : quitter ses parents, avoir son premier logement, apprendre à gérer seul son quotidien (repas, linge, courses…) ; commencer à gagner sa vie, trouver l’indépendance financière, gérer son argent, ses dépenses ; faire une rencontre amoureuse, se marier, fonder une famille ; … Mais pour beaucoup d’entre nous, bien trop souvent, l’autonomie s’arrête là. En ce qui concerne notre santé, dès qu’il y a un souci, on se tourne vers les médecins et leurs prescriptions, les ostéopathes et leurs manipulations, …etc sans penser que nous pourrions prendre aussi cela en main.

 Pourtant, lorsque l’on a une pratique quotidienne, on sent son corps s’assouplir, ses articulations se dérouiller ; on remarque une meilleure digestion, un sommeil plus réparateur ; on se sent moins stressé, plus léger, pour ainsi dire plus heureux. Et tout cela influe énormément sur notre état de santé général. Lorsque des changements s’opèrent dans notre corps, nous sommes les premiers à les remarquer : nous n’avons pas besoin de nous tourner vers un « professionnel de la santé » pour nous dire ce que nous observons. En écoutant vraiment attentivement notre corps, nous comprenons comment adapter notre pratique, ce que nous devons changer dans notre alimentation, dans notre mode de vie. Nous apprenons à gérer notre capital « santé ».

Seule une discipline complète comme le yoga pourra vous aider à casser le cercle vicieux de la dépendance et à trouver l’autonomie totale, l’indépendance, la liberté. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre ! Alors, posez-vous maintenant honnêtement la question : Avez-vous vraiment le temps de ne pas avoir le temps ?

Texte de Uma Wright

Pris ici

 

 

Pour compléter cet article, je vous envoie sur celui-ci:

 

 

 

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Rappelle-toi...

21 Juillet 2014 , Rédigé par Samtosha Publié dans #Réflexions

 

Rappelle-toi…

Que si un rien fait souffrir

un rien aussi fait plaisir…

Que tu peux être semeur

d’optimisme, de courage, de confiance…

Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres…

que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable…

Que ton sourire non seulement t’enjolive,

mais qu’il embellit l’existence de ceux qui t’approchent…

Que tu as des mains pour donner

et un cœur pour pardonner…

 

Thomas Merton

Rappelle-toi...
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Notre ordinaire humanité

18 Juillet 2014 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

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Accepter de ne pas savoir et de ne pas pouvoir est un signe de force et de sagesse. Depuis notre enfance, nous vivons dans un monde qui nous a inculqué que si nous n’étions pas devant, nous n’avions que peu de valeur. Alors, pendant notre séance collective de yoga, nous avons les réflexes de faire les mouvements rapidement, de nous étirer jusqu’à trembler et ne plus pouvoir respirer.

Où est l’urgence alors que nous savons que le cours se terminera à la même heure pour tous ? Qu’avons-nous à sauver ? Qui nous dicte nos comportements ? C’est tout simplement l’ego, cette représentation de nous-mêmes que nous prenons pour la réalité. Nous donnons de l’importance à ce que nous pensons être et à ce que l’autre pourra penser de nous.

Au lieu d’habiter notre corps avec la conscience sur notre souffle, nous avons souvent un regard extérieur sur nous-mêmes, un regard pensé. La séance de yoga, avec ses prises de conscience régulières sur nos ressentis physiques, psychiques et émotionnels est un moyen pour réaliser cela. 

Peu à peu, cette conscience expérimentée va déteindre dans notre quotidien. De temps à autre, notre action/pensée sera présence. Autrement dit, l’acteur/penseur que nous sommes sera simultanément observé et éclairé par notre conscience telle une torche. 

C’est l’apprentissage  passionnant de toute une vie que d’apprendre à vivre consciemment. Tout doucement, nous réalisons les instants où nous nous glorifions et ceux où nous nous déprécions intérieurement ou extérieurement de ce que nous croyons être ou en fonction de ce que nous possédons, en nous comparant à l’autre. Ces instants éclairés sont l’occasion de sourire à notre ordinaire humanité et de nous remettre à ouvrage.

Marie-Eve 

03 décembre 2011

Vous pourrez lire un article similaire ICI

 

 

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Le corps: celui qu'on a et celui qu'on est

16 Juillet 2014 , Rédigé par Samtosha Publié dans #Réflexions

Yoga-3.JPG

Le corps qu’on a, c’est tout simplement le corps physique qui recherche l’efficacité et la santé. Si quelque chose ne va pas, on va voir le médecin. On s’entraîne dans un sport et on cherche à avoir des forces pour faire certaines tâches. C’est, pour ainsi dire, le corps extérieur.

Le corps qu’on est, c’est l’ensemble des gestes dans lesquels on s’exprime et on se réalise, dans lesquels on se présente en tant que quelqu’un. On "joue" par exemple au grand patron ou bien au timide. On se comporte de façon différente dans des gestes qui vous montrent dans un certain état d’être, que l’on soit timide ou non. Tout s’exprime dans des gestes. L’ensemble des gestes dans lesquels on se présente, c’est justement le corps qu’on est.

Il est important de voir cette différence, lorsque l’individu se cherche pour devenir celui qu’il est au fond de lui-même. Parce que ce sont les gestes dans lesquels il se présente et non pas l’efficacité qui sont le signe de son être. Voila de quoi il s’agit quand on parle d’être bien ou pas dans sa peau.

Le corps et l’attitude corporelle influencent le psychisme. Si on s’agenouille, c’est un geste. C’est un geste d’humilité. Et ce geste n’exprime pas seulement l’humilité mais il réalise aussi intérieurement une façon d’être là qui représente l’humilité. Chaque geste n’exprime pas seulement ce qu’il exprime, mais il réalise ce qu’il exprime. Aussi est-il toujours intéressant de voir le contact existant entre un geste et le sentiment qu’il exprime.

Karl Graf Dürckheim dans « L’esprit guide »

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Le yoga pour se défaire de ses illusions et vivre dans le présent

14 Juillet 2014 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

Durant tout le temps où nous sommes sur notre tapis de yoga, il nous est demandé de nous concentrer sur notre corps, sur notre respiration, sur toutes les pensées ou émotions qui nous traversent.

Pourquoi?

Parce que le yoga est un outil nous apprenant à diminuer le bavardage intérieur inconscient et incessant afin d'apaiser notre mental.

Au quotidien, dès que nous ne sommes plus présents à nous-mêmes, le bavardage interne revient aussitôt. Il suffit d’un mot, d’un bruit, d’une odeur, d’une pensée, et nous voila repartis inconsciemment dans notre monologue. Parfois nous rions des personnes qui parlent seules dans la rue, pourtant nous faisons exactement la même chose silencieusement.

De cette observation,  nous pouvons nous apercevoir que ces conversations silencieuses ne parlent que de nous par rapport aux autres ou aux situations. Nous sommes la plupart du temps focalisés sur ce que les autres pensent de nous, ce que les autres doivent faire pour nous, de quoi nous aurons l’air dans telle situation,… Nous pouvons être déçus lorsque les autres ne répondent pas à nos exigences, qu’ils ne nous comprennent pas, que nous ne nous sentons pas aimés. Nous pouvons observer que la plupart de nos discours silencieux sont des considérations constantes sur le refus de situations, qu’elles aient déjà eu lieu ou de celles dont on espère ; par exemple, la météo, la saveur d’un plat, le fait de commencer la séance de yoga debout ou allongé, sur un tel qui aurait dû ou aurait pu faire ceci ou cela,...  

Le monde gravite autour de nous et nous en sommes le centre en étant bien souvent à la recherche de reconnaissance. Nous nous mettons en situation d’attente avec des scénarios sans nous rendre compte que ceux-ci ne sont pas la réalité mais uniquement des illusions qui nous empêchent de vivre l’instant présent. Par exemple, nous sommes capables, et avec beaucoup de facilité, de construire des scénarios invraisemblables quand une connaissance ne nous a pas dit bonjour.

Le yoga nous apprend à nous observer, et en étant conscient, apprend à nous connaître et à nous libérer de tout ce qui est de l’ordre de l’imaginaire.

Dès que nous constatons  que notre mental est parti à la dérive dans diverses pensées, nous nous reprenons en nous focalisant sur nos perceptions physiques et notre respiration. Comme il est souvent rappelé, nos pensées sont comme un singe qui saute de branches en branches,  il faut donc donner un os à ronger au mental qui sera cette concentration sur soi ou sur un objet.  Bien sur, cela ne va durer que quelques secondes et il faudra y revenir sans cesse.

Le yoga est un chemin difficile où la persévérance (tapas) doit être toujours présente à l’esprit.

Grâce à cette observation, nous pouvons apprendre peu à peu à nous détacher du regard d’autrui en donnant moins d'importance à ce que les autres peuvent penser de nous. Nous nous évitons ainsi de faire tourner des pensées négatives en boucles dans notre esprit.  En effet, ces pensées font souffrir notre ego, se répercutent dans notre corps sous forme de tensions, nous font perdre notre énergie et peuvent nous rendre malade. 

Aussi, se détacher de l'opinion d'autrui, c'est cesser d’avoir constamment ce besoin que les autres nous reconnaissent et que, finalement, fassent de nous des personnes constamment frustrées et dépendantes. Dès lors que nous réalisons que nous sommes en train d'exiger quelque chose des autres, essayons d’inverser la tendance pour mener les exigences envers nous-mêmes, sur ce que nous pouvons améliorer en nous.

Si nous arrivons à développer ces différents points, nous serons beaucoup plus en harmonie avec nous-mêmes, en paix avec les autres et avec les situations.


Plus nous saurons vivre dans le présent et le contentement, plus nous vivrons libres et heureux.

 

Marie-Eve  - 19 janvier 2012

 

Ne croire que ce que vous avez vous-même expérimenté ou mûrement réfléchi.

 

http://www.dahnyogaca.com/wp-content/uploads/for-those-who-think-that-they-can-only-afford-free-yoga-instr_16000493_800506372_0_0_14006339_300.jpg

 

 

 

Le yoga pour se défaire de ses illusions et vivre dans le présent
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Qu’aimerions-nous transmettre à nos enfants?

10 Décembre 2013 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

Enfant-arrosoir.jpg

 

Réfléchissons. Qu’aimerions-nous transmettre à nos enfants? Une belle image de nous-même, de sorte qu’ils nous voient plus beaux que nous ne sommes en réalité ? À quoi bon ? Des biens matériels ? C’est leur mettre entre les mains un monceau de problèmes. Ils se disputeront nos richesses à notre mort, et même si nous partageons celles-ci de notre vivant, certains se penseront lésés et envieront ce que les autres auront reçu. Le confort matériel, ils peuvent l’obtenir par d’autres moyens, en travaillant par exemple. Notre présence ? Que nous le voulions ou pas, ils seront séparés de nous quand nous mourrons. À ce moment-là, leur chagrin ne nous ressuscitera pas et ne leur apportera rien d’utile.

 

Ce qu’en revanche nous pouvons leur léguer, c’est une source d’inspiration, une vision des choses qui ait un sens et qui puisse leur donner confiance à chaque instant de leur vie. Pour cela nous devons bien sûr acquérir nous-mêmes une certaine assurance, une certitude intérieure. Or, ce sentiment ne peut à l’évidence venir que de notre esprit ; il est donc grand temps de nous occuper de celui-ci.

 

Depuis notre naissance, nous laissons notre esprit fonctionner comme bon lui semble, à l’image d’un gamin capricieux, et nous sommes bien obligés de voir que rien de vraiment positif n’en a résulté. Reprendre les rênes devient indispensable et mérite que nous y consacrions du temps, ne serait-ce qu’un peu chaque jour.

 

Mieux vaut donc nous raviser et faire preuve de bon sens. Or, si nous laissons notre esprit nous maltraiter au point que nous vivons dans la souffrance et faisons également souffrir les autres autour de nous, c’est le signe que nous manquons précisément de bon sens. On peut considérer comme “négatives” les pensées et les paroles qui proviennent de notre esprit perturbé. Si, au lieu de nous lamenter sur notre sort, nous cultivons l’altruisme et la compassion et que ces états d’esprit “positifs” améliorent notre bien-être et celui d’autrui, nous faisons preuve de bon sens.

 

Le désarroi dans lequel nous nous trouvons est en fait une aubaine : il témoigne de notre sensibilité. Ceux qui traversent la vie sans le moindre sentiment de détresse sont inconscients. La détresse induite par notre prise de conscience recèle un immense potentiel de transformation, un trésor d’énergie dans lequel nous pouvons puiser à pleines mains et que nous pouvons utiliser pour construire quelque chose de meilleur, ce que l’indifférence ne permet pas.

 

Si tu penses que le monde entier se dresse en ennemi, imagine, toi le vannier, que tu te trouves devant des tonnes d’osier. Pour faire des paniers, il te faudra tresser correctement cet osier. De même, face à toutes ces difficultés, tu dois vanner parfaitement un panier intérieur suffisamment grand pour contenir tous les aléas de l’existence sans qu’ils te submergent. Bref, il est essentiel que tu t’occupes de ton esprit avec discernement.”

 

 

Jigmé Khyentsé Rinpotché

 

 

 

Extrait de "Chemins Spirituels, Petite anthologie des plus beaux textes tibétains"

Matthieu Ricard,

NiL Editions

 


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Yoga, esprit d'ouverture. Autre vision de Samtosha

3 Septembre 2013 , Rédigé par yogalittoral Publié dans #Réflexions

 

Le yoga nous apprend la notion de lâcher-prise et dabandon. Il permet peu à peu de nous déconditionner de nos habitudes inconscientes et ainsi, de nous ouvrir et de nous adapter à la nouveauté.

Cet état d’esprit doit pouvoir se répercuter dans tous les domaines de sa vie. Quelques fois, nous sommes agacés lorsque nous observons que les autres font les choses autrement que nous, comme par exemple, la façon d’éduquer les enfants, de conduire,  de faire la vaisselle ou la cuisine. Nous avons envie de dire : « Ce n’est pas comme ça » en pensant sincèrement que notre façon de faire est la meilleure. Pourtant, si nous sommes ouverts, si nous avons eu l’occasion de voyager, nous nous apercevons que partout, les peuples ont leurs habitudes qui ne sont pas les nôtres et que celles-ci n’empêchent pas le monde de tourner.  

 

Si nous apprenons à vivre dans un esprit d’ouverture, de lâcher-prise et de contentement à ce qui se présente à nous, nous relâcherons progressivement nos tensions physiques et mentales et permettrons à l’autre de vivre librement. 

 

L'habitude

                                                                           

L'habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison
C'est une ancienne ménagère
Qui s'installe dans la maison

Elle est discrète, humble, fidèle
Familière avec tous les coins
On ne s'occupe jamais d'elle
Car elle a d'invisibles soins

Elle conduit les pieds de l'homme
Sait le chemin qu'il eût choisi
Connaît son but sans qu'il le nomme
Et lui dit tout bas : "Par ici"

Travaillant pour nous en silence
D'un geste sûr, toujours pareil
Elle a l'œil de la vigilance
Les lèvres douces du sommeil

Mais imprudent qui s'abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté

Et tous ceux que sa force obscure
A gagnés insensiblement
Sont des hommes par la figure
Des choses par le mouvement

René-François Sully Prudhomme (1839. 1907)

 

Yoga, esprit d'ouverture. Autre vision de Samtosha
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